CALIXTHE BEYALA OU LE DISCOURS FEMININ

Romancière prolifique à succès Calixhte BEYALA cumule les titres et non les moindres, elle est consacrée Chevalier des arts et des lettres, consécration ultime. Taxée souvent de féministe, elle préfère parler de « féminitude » concept qui caractérise la femme émancipée qui souhaite l’amour, le travail, la liberté sans exclure la maternité. Née en 1961 au Cameroun, Calixthe BEYALA est une fervente militante de la cause féminine, cela se démontre bien au travers de ses actions et même de ses romans ou un personnage principal féminin se détache toujours. ZOOM sur cette écrivaine africaine des plus controversés !


LA FEMME D’AVENIR

L’enfance de Calixthe Beyala n’a pas été de tout repos. Séparée de son père et de sa mère pendant son enfance , Calixthe Beyala a grandi seule avec une soeur de quatre ans son aînée qui se charge de son éducation. Son amour pour l’écriture viendra plus tard car elle sera passionnée des mathématiques au lycée. Déterminée et dévouée, Calixthe Beyala a fréquenté successivement le lycée des rapides à Bangui et le lycée polyvalent de Douala au Cameroun jusqu’à l’âge de 17 ans où elle rejoint la France et obtient un baccalauréat avant de poursuivre des études de gestion et de lettres. Inspirée, elle s’adonne à l’écriture des années plus tard et sort à seulement vingt-trois ans “C’est le soleil qui m’a brûlée” (éd. Stock, 1987), son premier roman. Ainsi débute une avalanche d’oeuvres auréolées de distinctions et traduites dans des dizaines de langues et étudiée dans de nombreux pays.


LA FEMME A SUCCÈS

L’écrivaine franco-camerounaise Calixhte Beyala à propos de son écriture affirme : « j’écris l’épanouissement des corps – j’écris l’inexplicable né du palpable – j’écris l’impalpable fille de l’explicable – j’écris le désir – J’écris la Femme ». Et c’est bien cette authenticité de son écriture qui lui a valu à moult reprises des distinctions : le Grand Prix Littéraire de l’Afrique Noire pour Maman a un amant, le prix François-Mauriac de l’Académie française, ainsi que le prix Tropique pour Assèze l’Africaine en 1994, le Grand Prix du roman de l’Académie française pour Les Honneurs perdus, publié en 1996, et le Grand Prix de l’Unicef pour La Petite fille du réverbère. Calixthe Beyala est faite également chevalier des arts et des lettres en 1997 et aussi chevalier de la Légion d’honneur en 2010, promotion du 14 juillet. Nonobstant ces récompenses et succès elle a été confrontée a des difficultés telles des condamnations pour contrefaçon ou plagiat mais malgré cela elle est restée fidèle à elle-même , résiliente.


L’ENGAGEE

Celle qui a été faite en 2019 ambassadrice de la culture camerounaise par le gouvernement camerounais est une femme engagée et qui milite en faveur des femmes, des associations pour la reconnaissance des minorités, le développement de la francophonie et la lutte contre le sida. Calixthe Beyala est l’initiatrice et la porte-parole de l’association Collectif Égalité, un mouvement qui revendique une meilleure représentation des Noirs dans les médias, la culture, la politique et le domaine économique, fondée en décembre 1998. Militante très engagée dans ses convictions, Calixthe Beyala demeure à ce jour la romancière la plus célèbre de l’Afrique Francophone

GNENAN