Tout le monde a droit à l’amour !

Lorsque Philippes revint, Emilie n’était plus là. Il se demandait où elle avait bien pu aller. Il prit son numéro avec les organisateurs et son adresse puis s’en alla. Emilie était rentrée chez elle. Elle avait longtemps réfléchi sur la situation. Devrait-elle se rendre au rendez-vous de Philippes ? se demandait-elle ? Troublée, la jeune femme s’endormit sur le sofa.

Le klaxon de la porte la réveilla. Elle se dirigea d’un pas pressé vers la porte. C’était Philippes qui s’y tenait, un bouquet de fleurs à la main.

    • Accepteriez-vous de pardonner à un homme seul, triste et confus ?

Emilie le regarda, secoua la tête et le laissa entrer.

  • Je suis un peu débordée, j’espère que tu seras bref.

Le jeune homme compris que la dame n’était pas d’humeur à rigoler. Elle avait un ton sec, un regard glacial. Philippes voulut donner des explications à Emilie qui ne semblait pas vraiment croire ce qu’il racontait. Philippes devait tenter le tout pour le tout, parce qu’il savait qu’il ne la verrait plus s’il sortait d’ici sans qu’elle lui ait pardonné. Il s’approcha timidement d’elle, s’assit à ses côtés. Lui leva la tête en lui tenant le menton. Sans mot dire, il lui posa un tendre baiser sur les lèvres. Emilie tressaillit, Philippes ne dit rien et continua de l’embrasser. Il lui passa l’autre main dans les cheveux. Emilie tenta de résister, mais cela lui était difficile vu qu’elle avait longtemps attendu ce moment. Puis Philippes marqua une pause et voulut se retirer. Il fut surpris par la force avec laquelle Emilie l’empoigna et se jeta sur lui.

Une nuit torride, on peut le dire. Vu que les deux ne savaient combien de fois ils avaient remis ça. Le salon d’Emilie avait été transformé en vrai champ de bataille. Les coussins par-ci, les vêtements par-là. Une nuit folle d’amour avec au menu, des étreintes, des baisers, des coups de reins, des douceurs dont eux seuls ont le secret. Emilie et Philippes ne pouvaient compter le nombre de fois où ils s’étaient offert l’un à l’autre. Ils s’endormirent dans le sofa épuisés.

Depuis cette fameuse nuit, les deux entretinrent une aventure loin des regards indiscrets. Les deux s’aimaient chaque jour, dans l’ombre et le silence de l’appartement de l’enseignante. Emilie était amoureuse, mais Philippes encore plus. Pour les deux tourtereaux, l’âge n’avait pas d’importance, l’amour pas de restrictions. Ils s’étaient trouvé un cocon, où ils pouvaient s’aimer sans être dérangés. Ce qu’ils oubliaient, c’est que Philippes avait une fiancée et son idylle ne mit pas de temps à être découverte. Son absence répétée, la distance, ses nombreuses heures au téléphone et ses rêveries mirent la puce à l’oreille de Claire.

Claire était jeune, ambitieuse, travailleuse et belle. Qu’est-ce qui se passait avec son fiancé ? La jeune commença à enquêter. Très vite, elle découvrit le pot-aux-roses. Elle les suivit, son appareil à la main, les larmes aux yeux, durant la journée. Du centre commercial au restaurant, puis au glacier pour finir au parc, enlacés, rigolant aux blagues, échangeant des baisers et des fraises au chocolat.

Ce qui déchirait le cœur de Claire, c’est l’attention et surtout le regard dévorant avec lequel Philippes admirait Emilie. La jeune dame essuya ses larmes et se mit aussitôt à réfléchir. Elle décida dans un premier de confronter Emilie et en second lieu, Philippes. Pour cela, elle les suivit discrètement jusqu’à l’appartement d’Emilie. Le lendemain à la première heure, Claire se planta au domicile d’Emilie, preuves à l’appui. Emilie ne nia pas les faits, mais était plutôt décidé à lutter pour cet amour quel avait longtemps caché.

Claire qui ne l’entendait pas de cette oreille entama une violente dispute. Les deux femmes se chamaillaient un moment avant qu’Emilie ne jette Claire dehors.

Claire se rendit aussitôt chez son fiancé, qui voulut nier. Elle sortit les photos, il se mit à genoux pour lui demander pardon. Lorsqu’elle fut plus calme, les deux échangèrent pendant longtemps à ce propos. Après cet échange, Philippes prit des résolutions. Notamment, s’éloigner d’Emilie, être plus présent pour Claire et lui accorder du temps. En un mot, reprendre là où il l’avait laissé. Philippes évita Émilie quelques semaines, mais l’envie de cette dernière se faisait de plus en plus ressentir. Il pensait constamment à elle, l’envie de l’embrasser, de l’enlacer, inondait toutes ses pensées.

Claire se rendit aussitôt chez son fiancé, qui voulut nier. Elle sortit les photos, il se mit à genoux pour lui demander pardon. Lorsqu’elle fut plus calme, les deux échangèrent pendant longtemps à ce propos. Après cet échange, Philippes prit des résolutions. Notamment, s’éloigner d’Emilie, être plus présent pour Claire et lui accorder du temps. En un mot, reprendre là où il l’avait laissé. Philippes évita Émilie quelques semaines, mais l’envie de cette dernière se faisait de plus en plus ressentir. Il pensait constamment à elle, l’envie de l’embrasser, de l’enlacer, inondait toutes ses pensées.

  • Que faire ?

Émilie à son tour, ne lâchait rien, elle était décidée à garder cet homme. Ses appels et messages hot n’étaient pas faits pour arranger les choses. Emilie pour une fois était amoureuse et ne comptait pas laisser partir l’homme de sa vie. De son côté, Claire mettait les bouchées doubles pour garder son homme. Mais les sentiments étant plus forts que tout. Philippes finit par faire un choix. Un soir, il prit quelques affaires, puis avant de s’en aller, laissa une note sur le frigo.

    • Je suis vraiment désolé Claire chérie, je pars. Je ne peux justifier ce choix, j’espère que le temps saura panser tes plaies et ta douleur. Tu es une femme formidable, que malheureusement, je ne puis plus aimer, car mon cœur est tourné vers une autre. Cependant, je n’ai qu’une seule chose à te dire. Tu sais, l’amour a ses raisons que la raison, elle-même ignore…

Puis, il se rendit chez Emilie. Que ne fut sa surprise, lorsqu’un homme en boxeur lui ouvrit la porte.

  • Bonjour, vous désirez ? Lui demanda, le monsieur.
  • Non, je me suis trompée de porte, répondit Philippes tout confus. Un millier de questions lui passaient par la tête. Il oublia l’ascenseur et dévala les escaliers. Les larmes aux yeux, il s’assit dans le hall, la tête entre les mains. Il s’en voulait, il voulait hurler, mais les mots ne lui venaient pas. Que venait-il de faire ? Il avait abandonné Claire pour une aventure ?
  • Devrais-je retourner avec Claire ? Devrais-je demander des explications à Emilie ? Il se posait ses questions lorsque la sonnerie de son téléphone retentit. Il essuya ses larmes puis décrocha.
  • Allô !
  • Allô mon chéri, je t’appelais pour te communiquer ma nouvelle adresse. Pour plus de sécurité, j’ai dû trouver un nouvel appartement. Je te laisse, on se reparle plus tard, bisous !

Philippes soupira. L’espace d’un instant, il avait cru rêver. Il s’était fait des idées, Emilie ne l’avait pas remplacé. Quel soulagement ? Il retrouva le sourire. Puis, il prit ses valises, sa voiture et se rendit à l’adresse que lui avait indiqué Emilie. A son arrivée, une belle surprise l’y attendait. Des pétales de roses parsemées dans l’appartement, un beau parfum embaumait la pièce, une lumière tamisée, de la bonne musique en sourdine, une bouteille de champagne chambrée, des chocolats, une flèche qui lui indiquait le chemin, Emilie en lingerie fine l’attendait dans la chambre. Dès qu’elle le vit, elle se leva, lui enroula son écharpe autour du cou, puis referma de ses pieds, la porte…Philippes soupira. L’espace d’un instant, il avait cru rêver. Il s’était fait des idées, Emilie ne l’avait pas remplacé. Quel soulagement ? Il retrouva le sourire. Puis, il prit ses valises, sa voiture et se rendit à l’adresse que lui avait indiqué Emilie. A son arrivée, une belle surprise l’y attendait. Des pétales de roses parsemées dans l’appartement, un beau parfum embaumait la pièce, une lumière tamisée, de la bonne musique en sourdine, une bouteille de champagne chambrée, des chocolats, une flèche qui lui indiquait le chemin, Emilie en lingerie fine l’attendait dans la chambre. Dès qu’elle le vit, elle se leva, lui enroula son écharpe autour du cou, puis referma de ses pieds, la porte…

FIN !