Communément appelé « Chawarma Africain »ou « Panini » la vente de pain sucré accompagné d’omelettes, de mayonnaise et/ou de ketchup est devenue l’un des petits commerces les plus exercés par les femmes de la ville d’Abidjan. Une activité selon certaines d’entre elles, rentable et qui permet nettement de gérer leurs ménages. Nous avons voulu, partager avec vous chères félines, le quotidien de ces femmes dynamiques avec l’histoire de Dany, jeune femme âgée de 23 ans qui mène cette activité depuis un an aujourd’hui.
Femme Dynamique et prévoyante
De peau noire, grands yeux aux formes arrondies, Dany est une jeune femme originaire d’Agboville dans la région de l’Agneby-Tiassa. Depuis sa ville natale, Dany a toujours été une femme battante et dynamique. Dès son arrivée à Abidjan, refusant d’être inactive, elle décide de se lancer dans la vente du « Chawarma Africain », avec un montant de 5000 F CFA.Aussitôt dit, aussitôt fait, la jeune femme s’est installée et petit à petit elle a réussi à se faire une clientèle. Aujourd’hui, Dany est une femme indépendante qui peut se prendre en charge et s’offrir elle-même ce à quoi elle aspire.
La vente du Chawarma Africain, une activité rentable
Le quotidien de Dany est assez mouvementé. Les journées de la jeune femme commencent dès 08 heures du matin et en fonction du flux de la clientèle peuvent se terminer à 20h. Dany est assise derrière son comptoir, du lundi au dimanche avec pour instruments de travail, un feu de gaz, une poêle, une plaquette d’œufs, de la mayonnaise, du ketchup et les pains sucrés.
La Préparation du Chawarma Africain met en réalité quelques minutes. Très souvent, les clients préfèrent le consommer chaud et vraiment croustillant. Son prix varie entre 250 et 600 FCFA en fonction de ce qui est demandé par le client dans le pain (nombre d’œuf, mayonnaise, ketchup….). Ainsi, Dany peut réaliser un chiffre d’affaires allant de 5000fr à 7000fr voire 8000fr par jour.
Il faut oser et ne jamais se décourager
Des difficultés, Dany en rencontre car vu son emplacement notamment aux II Plateaux les Oscars dans la commune de Cocody, la clientèle se fait souvent rare. Mais cela ne suffit pas à décourager la jeune femme qui, chaque jour, est à son poste avec la même force et la même volonté. C’est fort de cela qu’elle conseille à toutes les jeunes filles, mères et épouses, de se battre, de ne pas baisser les bras, de toujours oser et ne pas attendre tout de l’homme.
Charlène SINOU