TESSOU KADIGE FLORE : « Le salaire à lui seul, ne suffit pas »

Pour elle, le salaire à lui seul ne suffit pas à réaliser ses rêves, raison pour laquelle cette diplômée en Ressources humaines et en communication et développement des marques par ailleurs, cadre d’entreprise, a emprunté la voie de l’entrepreneuriat. Aujourd’hui, à 25 ans, Mme Tessou Kadige, épouse Kouassi  est à la tête d’un bar à ongles et d’une agence d’événementiel. Qui est-elle ? Comment en est-elle arrivée là ? Kadige vous dit tout dans les lignes qui suivent…

  • QUI EST KADIGE TESSOU?

Je suis Mme Tessou, Kadige Flore épouse Kouassi, née le 12 Août 1993 à Cocody. J’ai un BTS en Ressources Humaines et une Licence en communication et développement des marques. Actuellement, je suis inscrite à un programme MBA en marketing and sale Managment. Parallèlement, je tiens un institut de beauté dénommé Didi’s nails ‘’bar à ongles’’ et une agence événementielle.

  • BIEN QUE VOUS SOYEZ EMPLOYEE DANS UNE STRUCTURE DE LA PLACE, VOUS DECIDEZ DE VOUS LANCER DANS L’ENTREPRENEURIAT, QUELLES ONT ETE VOS MOTIVATIONS?

Je suis partie du constat qu’il est difficile de vivre uniquement de son salaire. Alors j’ai réfléchi à comment pallier ce déficit et j’ai remarqué qu’il y’avait un besoin de service dans le domaine de l’onglerie spécialisée. Il fallait donc une touche particulière d’où le bar à ongles au lieu d’une onglerie ordinaire.

  • POURQUOI AVOIR CHOISI L’ONGLERIE?

Le choix de l’onglerie était propice pour moi, car c’est un secteur d’activité très rentable.

  • D’OU EST VENU LE CONCEPT DE’’ BAR A ONGLES’’?

Le concept bar à ongles m’a été inspiré du style américain. Là-bas, un bar à ongle est un concept « afterwork », en d’autres termes, se faire les ongles et prendre un verre avec ou sans rendez-vous après le travail.

  • DEPUIS COMBIEN DE TEMPS AVEZ-VOUS CREEE DIDI’S NAILS?

Didi’s Nail’s, bar à ongles existe officiellement depuis le mois de Décembre 2017. On va dire moins d’un an.

  • QUELLES ONT ETE LES DIFFICULTES RENCONTREES DANS LA VOIE DE L’ENTREPRENEURIAT QUE VOUS AVEZ EMPRUNTEE?

Les difficultés sont de tous ordres : notamment au niveau technique en termes de matériels, au niveau des ressources humaines, avoir des professionnels du métier à prix  intéressant. Le problème de clientèle : aucune clientèle dans les débuts donc il fallait avoir sa propre clientèle.

  • QUE PENSEZ-VOUS DE L’ENTREPRENEURIAT EN CÔTE D’IVOIRE?

L’entrepreneuriat est un élément clé de développement d’un continent. Entreprendre n’est pas chose aisée quel que soit le pays. Cependant, il  faut  y croire. Je retiens qu’il est facile d’entreprendre en Côte d’ivoire qu’importe la nationalité. Pour améliorer cet environnement, la mise en place des incubateurs et  des entreprises pour  épauler les  débutants en entrepreneuriat serait salutaire, sans oublier la mise à disposition de l’information pour tous.

  • QUELS CONSEILS FORMULEZ-VOUS A L’ENDROIT DES JEUNES FEMMES QUI VEULENT ENTREPRENDRE?

Pour mes jeunes sœurs, je formule le vœu de se prendre en charge, de travailler dur et de ne jamais se décourager. De nos jours, les femmes sont  beaucoup entreprenantes pour un secteur qui est très compétitif, c’est déjà  intéressant. En tant que femme, il faut marquer la différence, être très courageuse et brave.

  • QUEL COMMENTAIRE FAITES-VOUS SUR LA CROYANCE SELON LAQUELLE LES BELLES FEMMES SONT PARESSEUSES?

Je partage cet avis. Même si elles ne le sont pas toutes. Je pense qu’il faut mettre en avant la valeur ajoutée, l’intellect.

  • SI VOUS ÉTIEZ UNE FÉLINE, LAQUELLE SERIEZ-VOUS?

La Panthère

 

Marina KONAN