Dalila Yaro : “il n’y a pas d’âge pour entreprendre”
Elle fait partie des figures importantes de l’entrepreneuriat féminin au Burkinabé Faso. Charismatique, ambitieuse et talentueuse, Dalila Yaro est une jeune entreprenante Burkinabè qui se bat pour réaliser ses rêves afin d’inspirer d’autres jeunes autour d’elle. Etudiante en géographie et coopération internationale à l’Université de Montréal, Dalila Yaro, se consacre aux causes humanitaires en dehors de ses heures de cours et s’engage socialement dans l’Education et le développement de la jeunesse africaine. Outre son esprit altruiste, Dalila a un sens très poussé pour les affaires et se définit comme une entrepreneure née.
Car la fibre entrepreneuriale, elle l’a depuis toute petite. Pour elle, “il n’y a pas d’âge pour entreprendre”. Raison pour laquelle, la jeune dame faisait déjà de petits commerces pendant ses vacances scolaires pour se faire de l’argent notamment, la vente de jus, de bijoux et d’accessoires. Mais l’aventure entrepreneuriale de Dalila va réellement débuter en 2014, alors qu’elle est âgée seulement de 18 ans.
Elle va lancer le concours miss Hivernage Burkina Faso qui va se heurter à quelques difficultés. Mais Dalila ne baisse pas pour autant les bras, en 2015 elle crée « Aidy Pearls », une marque spécialisée dans la confection de bijoux et accessoires en perles et tissus ethniques. Puis en 2016, elle met sur pied « Ayina So », une plateforme d’échange et de partage pour la jeunesse africaine.
Faisant elle-même partie de la communauté « Nappy », Dalila fait la promotion des cheveux naturels africains auprès des femmes en organisant depuis 2015 dans son pays, des ateliers dédiés à cette cause. A travers ses actions, Dalila fait la promotion de la culture africaine par ailleurs, du leadership féminin et de l’autonomisation de la jeune femme burkinabè.
La jeune présidente fondatrice du comité Miss Hivernage Burkina Faso, également chroniqueuse mode pour le journal Burkina 24, membre du comité exécutif de “Association africaine de l’Université de Montréal”, bénévole dans divers organismes, organisatrice d’événements au Canada et au Burkina Faso se veut un modèle pour les jeunes africains.
C’est en cela qu’elle encourage les jeunes principalement les femmes à foncer, à travailler et se donner les moyens de réussir. Car, l’échec n’est pas une fatalité mais plutôt une expérience qui les aidera à devenir plus fort et à avancer dans ce qu’ils entreprennent.
Pour devenir l’une des perles de l’entrepreneuriat, Dalila Yaro a fait preuve de courage, de persévérance malgré les obstacles, qui au lieu de la faire flancher, lui ont donné la force de s’investir dans d’autres projets.
Larissa DAGB