L’indépendance financière étant généralement associée à l’entrepreneuriat, Marie Stellah DJAMA malgré son statut de salariée s’est investie dans la vente de friperie, activité de passion mais aussi de gain.
Marie Stellah DJAMA, cumulant emploi et business est de celle qu’on peut considérer comme des ‘’ touche à tout ‘’. C’est avec une somme de 30.000 FCFA que Marie Stellah se lance dans l’entrepreneuriat. Avec ce fonds de commerce elle investit une partie dans l’achat de perles pour la confection des perles au rein communément appelé baya et une autre partie dans l’acquisition des vêtements de friperie. Ces deux activités ont pu générer avec une gestion rigoureuse des bénéfices importants au point d’agrandir son commerce de friperie pour lequel elle avait un amour particulier.
Un entrepreneur à succès disait « Afin de savoir dans quel domaine se tourner, demandez-vous qu’est-ce qui vous fascine ». Et Marie Stellah avec son penchant pour la mode et les dernières tendances à bien suivi ce conseil en s’orientant dans le domaine de la mode. En personne soucieuse du bien être des autres, la féline a jugé utile de se lancer dans la vente de friperie afin de permettre aux personnes qui n’ont pas forcément les moyens de s’offrir des vêtements de luxe de s’habiller élégamment car ‘’on a pas besoin de vêtement hors de prix pour être bien habillé et les friperies sont une très bonne alternative’’ soutient-elle.
Pour être elle-même une consommatrice, Marie Stellah a toujours aimé recevoir un bon traitement lorsqu’elle sollicite un service. Ainsi elle a fait de la relation client le pilier de son activité. Comme elle le répète « un client satisfait c’est 15 clients potentiels que tu obtiens ». Par ailleurs elle met un point d’honneur à l’écoute de ses clients, prends en compte leurs avis et en retour leur fournir un savoir-faire et un savoir être de qualité. Pour elle cette gestion de sa clientèle est un élément différenciateur des autres vendeurs de friperie.
Même si la féline n’a pu nous donner des chiffres quant à sa marge bénéficiaire, elle admet que l’activité est lucrative, pour preuve son commerce ne fait que s’agrandir. La seule exigence dit-elle pour arriver à faire du chiffre dans la vente de friperie c’est d’avoir une bonne gestion, une bonne implication dans son activité, avoir la maitrise de soi car les relations humaines ne sont pas toujours évidentes, mettre Dieu au centre de son activité et savoir s’entourer des personnes motivantes. Dans son cas elle peut compter sur sa famille, son homme et ses amis. Vente de friperie, Idée business ou pas ?
Adja