La BOULIMIE

Touchant plus de 75% des femmes la boulimie est un trouble du comportement alimentaire (TCA) courant, touchant majoritairement les adolescentes et les jeunes femmes. La boulimie est caractérisée par des ingestions excessives d’aliments, de façon répétitive et durable. Les crises s’accompagnent d’une forte culpabilité. Dans ce numéro de décembre sur la boulimie le point sur les causes, les symptômes , la prévention et les conseils .

DEFINITION

La boulimie, un trouble des conduites alimentaires, est caractérisée par un rapport pathologique à la nourriture, se manifestant par des ingestions excessives d’aliments, de façon répétitive et durable. Ces ingestions, appelées crises de boulimie, peuvent durer entre quelques minutes et plusieurs heures.

 

COMMENT ELLE SE MANIFESTE ?

Nous banalisons souvent ces signes au point d’en donner des excuses. Votre prise de poids peut se faire naturellement mais quand il y a un surpoids cela devrait nous interpeller sur cette maladie qui est un virus souvent silencieux mais dangereux dans sa manifestation, ces signes vous aideront surement à mettre un STOP dans votre rythme incontrôlé dans votre alimentation.

Elle donne une envie de manger excessivement et rapidement ; La prise de laxatifs, de diurétiques, de médicaments coupe-faim ;

Les vomissements provoquent ; La pratique du jeune ; L’exercice physique intensif ; Isolement ; Dépression ; Irritabilité ; Stress ;

LES CAUSES DE LA BOULIMIE

 

Les causes de la boulimie sont complexes et multiples, issues d’une combinaison de facteurs émotionnels, comportementaux, psychologiques et sociaux. Ces facteurs sont paradoxalement très proches de ceux de l’anorexie mentale, les deux maladies étant fréquemment liées. Apres analyse de ce cas de la maladie, la boulimie chez certaines personnes reste un cas inexact qui les pousse à l’être. Toutefois des spécialistes évoquent plusieurs hypothèques qui pourraient être à la base de cette maladie :

  • – Des facteurs génétiques
  • – Un déficit hormonal
  • – Des facteurs neurologiques : la personne touchée perçoit mal (ou pas du tout) l’impression de satiété
  • – Des facteurs psychologiques : faible estime de soi, mauvaise perception de l’image corporelle et de la beauté, perfectionnisme démesuré
  • -Des facteurs sociaux : entourage immédiat en conflit, surprotection par les parents

LES CONSEQUENCES DE LA BOULIMIE

Elles sont diverses et découlent directement des symptômes sur différents aspects (social, psychologique, physique et économique).

 

L’aspect social

Relations amoureuses et sociales difficiles Isolement Phobie sociale Peu de contacts avec l’entourage immédiat

 

L’aspect psychologique

Dépression et idées noires Anxiété, angoisse Trouble panique Perception déformée de la beauté et de l’image corporelle Dévalorisation personnelle Troubles de la personnalité (30 % des cas) L’aspect physique

 

Troubles du sommeil

Manque de concentration Carences alimentaires Déshydratation (à cause des laxatifs et diurétiques) Dentition abimée (à cause des acides présents dans les vomissements) Constipation Glandes salivaires enflées (les joues sont gonflées) Problèmes à l’estomac et à l’oesophage (ulcères) Abus de drogues et/ou d’alcool

 

L’aspect économique

Dépenses liées à la nourriture pendant les crises Dépenses pour les médicaments (diurétiques, etc.)

LES MESURES DE PREVENTION

La seule manière connue de prévenir la boulimie et l’anorexie consiste à promouvoir une diversité corporelle saine chez nos jeunes, quel que soit leur âge, et encore plus particulièrement si l’on remarque chez eux une vision « tordue » de la beauté :

  • – Pas de remarques désobligeantes sur l’apparence physique (pour eux, pour soi, pour les autres).
  • – Avertir les jeunes que l’image véhiculée par les médias n’est pas toujours saine.
  • – Accorder toute l’importance à la personnalité, au-delà de l’apparence.
  • – Évaluer avec vos jeunes leurs besoins nutritifs par rapport à leur activité physique.
  • – Ne jamais dire à une jeune de se « mettre au régime ». S’il y a effectivement surpoids, il est préférable de parler de changements alimentaires ou de rééducation nutritionnelle.

 

LES CONSEILS POUR EN SORTIR :

  • – Rétablir les rythmes biologiques.
  • – Acquérir la patience.
  • – Parler de ses difficultés.
  • – Faire des projets.
  • – Rencontrer ceux qui vont mieux.
  • – Manger autrement pour réduire les crises de boulimie.
  • – Redécouvrir la satiété
  • – Partager ses repas.

SOURCES : GOOGLE/WIKIPEDIA/SANTE MAGAZINE/ NOOVO MOI

Gnenan