L’OSTEOPOROSE

Dans cette rubrique femme saine nous traitons essentiellement des maladies qui touchent plus les femmes car face aux maladies les femmes et les hommes ne sont pas égaux. Les hormones influencent le corps des femmes et le rend plus sujet à certaines maladies comme la migraine, l’ostéoporose ou la dépression. Pour ce numéro de Novembre nous traiterons de l’ostéoporose qui touche 2 à 3 fois plus fréquemment les femmes que les hommes.

L’ostéoporose est caractérisée par une perte de la résistance des os qui prédispose aux fractures. Dans la plupart des cas, les os se fragilisent en raison d’un manque de calcium, de phosphore et d’autres minéraux. L’ostéoporose rend les os plus poreux et plus susceptibles de se fracturer lors d’une chute banale qui, en temps normal, aurait été sans conséquence. Précisons qu’il ne s’agit pas d’une maladie, mais d’un processus naturel lié le plus souvent au vieillissement. La plupart du temps, l’ostéoporose apparaît chez les personnes âgées de 65 ans et plus, mais elle peut survenir plus tôt.

Symptômes et diagnostic

 

Les personnes souffrant d’ostéoporose ne présentent généralement pas de symptômes particuliers. Le symptôme principal est plutôt une conséquence de la pathologie : il s’agit surtout de fractures spontanées ou après un traumatisme léger (fractures du poignet, fractures du col du fémur, fractures vertébrales). Il n’y a ni fièvre, ni amaigrissement, ni anorexie. Le diagnostic est posé par radiographie et ostéodensitométrie. Les radiographies montrent des os pâles, transparents, avec diminution de l’épaisseur de la corticale des os longs. Les tassements vertébraux sont fréquents. L’ostéodensitométrie est un examen non invasif, rapide et peu irradiant qui permet de mesurer la densité osseuse et le contenu osseux en minéraux.

Traitement

 

Le traitement préventif Il permet de modifier certains facteurs de risque qui concernent l’hygiène de vie pour permettre de freiner la perte de densité osseuse :

  • L’activité sportive ;
  • L’une alimentation adaptée ;
  • La prévention des chutes ;
  • L’arrêt du tabac ;
  • La diminution de la consommation d’alcool ;
  • La kinésithérapie éventuellement ;
  • Une supplémentation en calcium associée à la vitamine D ;
  • Des protecteurs de hanche ;
  • Dans la mesure du possible il faut éviter l’alitement prolongé.

Le traitement curatif Le traitement de l’ostéoporose post ménopausique repose sur le traitement hormonal substitutif de la ménopause (oestrogène naturel et progestatif séquentiel). Mais les études conduites sur ces traitements suggèrent que les risques surpassent les bénéfices lorsqu’ils sont utilisés sur le long terme (augmentation du risque de cancer du sein, de problèmes cardiovasculaires, de thromboses veineuses et d’embolie pulmonaire). Son utilisation dans la prévention de l’ostéoporose est en revanche extrêmement limitée.

SOURCES : doctissimo.fr / public.larhumatologie.fr / passeportsante.net

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