COMMENT RECONNAÎTRE L’INFECTION ?
Affection bénigne, la mycose vaginale se caractérise par des démangeaisons de la vulve et du vagin, souvent associées à des pertes blanches très compactes appelées leucorrhées, des brûlures vaginales pendant l’évacuation de l’urine, des rapports sexuels douloureux et des sécrétions vaginales colorées ou nauséabondes.
DES GESTES SIMPLES POUR PRÉVENIR UNE MYCOSE VAGINALE
Pour prévenir la mycose vaginale, il faut adopter une hygiène intime régulière mais pas excessive et surtout avec douceur pour ne pas déséquilibrer la flore vaginale. Un nettoyage superficiel à l’eau claire suffit. Toutefois, pour les couples ayant des rapports sexuels fréquents, il est recommandé au partenaire masculin de se prendre un bain après chaque rapport. Il faut essentiellement privilégier les sous-vêtements en coton et éliminer au maximum les bains désinfectants, les douches vaginales, les savons parfumés et autres sprays intimes.
Aussi faut-il, après un bain en piscine, se rincer immédiatement à l’eau courante et ne pas garder un maillot de bain humide. Optez pour un savon doux après un accouchement et une épisiotomie. Evitez surtout de consommer des aliments et boissons sucrées qui nourrissent également le virus et favorise son développement.
EN CAS DE MALADIE, PLUSIEURS MANIÈRES DE TRAITER UNE MYCOSE VAGINALE
La prise de capsules ou de comprimés par voie orale pour détruire les champignons et plus généralement, un traitement local par des ovules vaginaux à introduire principalement le soir, y compris durant les règles sont les deux grands moyens de traitement de la mycose vaginale. Toutefois, des crèmes ou une lotion à appliquer sur la peau et les muqueuses externes sont également conseillées par le médecin. Si vous êtes à votre première infection, consultez votre médecin avant d’essayer tout traitement. Cependant, afin d’éviter les récidives, le partenaire devra être traité, en particulier, s’il présente des symptômes de mycose sur son pénis.