MME RICHMONDE KOFFI

« La persévérance est un talisman pour la vie.»

 

Les initiatives d’entrepreneuriat féminin sont actuellement bien plus nombreuses sur le continent africain qu’ailleurs dans le monde. Et on y retrouve des femmes notamment à la tête des structures agricole, d’artisanat ou encore commerçantes sur les marchés.

Mme RICHMONDE KOFFI est une figure reconnue dans la promotiode l’artisanat. Cheffe d’entreprise aguerrie, à la tête de son entreprise AFRO MYSTÈRE, et vice-présidente de l’association des fiers artisans de Côte d’Ivoire (AFABCI) son secret de réussite est tout simple : une bonne dose d’amour dans ses créations. Ne se reposant pas sur ces acquis, Richmonde KOFFI est en perpétuelle évolution créative. Pourquoi a-t-elle choisi de se lancer dans l’artisanat ? Qui est-elle vraiment ? Souhaitons la bienvenue à notre lionne noire qui rejoint la tanière des félines…

7- En ce mois célébrant l’amour, pensez-vousqu’il faut nécessairement aimer une activité pour qu’elle soit fructueuse ?

Je dirai oui parce que l’amour peut tout. Même dans une relation entre l’homme et une femme lorsqu’il y a plein d’amour, je pense que ça guérit beaucoup de chose. Donc moi, je dirai que l’amour de mon travail me permet de vivre de cela franchement, parce que la manière dont je présente mon produit, la manière dont je parle de mon produit à mes clients, ils savent déjà tout l’amour que j’ai mis à confectionner peut-être une boucle d’oreille, un bijou, ou un sac. J’arrive à communiquer tout l’amour que je mets dans mes créations à mes clients, car ils le ressentent et me font de très bon retour.

8- Quels conseils donnez-vous pour toute femme désirant se lancer dans la Confection d’accessoires ?

J’aime bien cette question, parce que l’artisanat, c’est vaste, c’est très très très vaste, et je pense que les femmes ne devraient pas être en marge de cette branche-là parce que c’est une porte de sortie, c’est un moyen d’autonomisation de la femme. Alors apprendre à faire de petits accessoires va rendre les femmes autonomes, moi, je peux conseiller à toutes les femmes de s’intéresser à l’artisanat précisément aux accessoires, elles peuvent être perlières, elles peuvent être accessoiristes, elles peuvent apprendre la couture, elles peuvent apprendre la coiffure. Tout cela, c’est dans le domaine de l’artisanat qui regroupe tellement de corps de métier. Donc je pense tout le monde va y trouver pour son compte, il suffit d’un peu de détermination, beaucoup d’amour et de patience. Je voudrais inciter toutes les femmes qui n’ont pas d’activité fixe à s’orienter de ce côté-là parce qu’il y’a beaucoup à faire, il y’a beaucoup à apprendre et il y a beaucoup à gagner.

1- Présentez-vous ?

Je suis Richmonde Koffi, j’ai un BTS en communication d’entreprise, un master en marketing publicité, je suis aussi Vice-présidente de l’association des fiers artisans et bijoutiers de Côte d’Ivoire la (AFABCI), l’une des plus grandes associations de Côte d’Ivoire, je suis aussi Responsable Marketing de la FIT (la Foire Internationale de Treichville) qui est à la 2e édition. Voilà succinctement ma présentation !

2- Comment êtes-vous venue à la création d’Afro mystère ?

L’idée de création d’Afro Mystère m’est venue d’un séjour à Accra à la vue des Ghanéens qui valorisaient le « KENTE » qui est leur pagne. Dans le décor des restaurants, les tenues des présentatrices télé même étant habillées de façon moderne, il avait une petite touche de KENTE soit en ceinture, soit une cravate, soit un accessoire en tout cas pour rappeler leur culture. Même si passionnée de pagne auparavant le séjour d’Accra m’a permis d’aimer le pagne d’une autre manière.

3- D’où tirez-vous toute cette créativité pour confectionner vos accessoires ?

Ma créativité, on va dire que je la tire de tout ce qui m’entoure en fait (la nature, les couleurs, la forme de certains designs sur un pagne), moi dès que je vois un accessoire, j’ai tout de suite envie d’ajouter une touche personnelle en fait. Au départ, je voulais juste mettre le pagne sur tout ce qui était accessoire, mais aujourd’hui, j’essaie d’avoir une petite touche personnelle parce que je suis partie du pagne simple aujourd’hui à rajouter des poids baoulé, des petites cauris, à travailler le cuir, à travailler certains matériaux que je ne connaissais pas dès le départ. On va dire que la créativité est évolutive en fait, au fur à mesure qu’on avance, il y a un nouvel élément qui rentre en ligne de compte.

4- Avez-vous suivi une formation d’accessoiriste ?

Une formation d’accessoiriste, je dirai NON tout de suite, mais après oui. J’ai commencé sur le tas lors de mon séjour à Accra vu que je m’étais inscrite pour apprendre un peu l’anglais, de fait lorsque je n’avais pas cours, j’étais dans un centre artisanal tout le temps pour regarder un peu ce que les Ghanéens étaient en train de faire ! Aussi, je peux dire que j’ai la fibre artistique et que je suis artisane dans l’âme, parce que déjà très petite, je faisais un peu de tout : des tresses, de petites choses à la main… D’un premier regard, j’imaginais rapidement comment il fallait commencer, comment améliorer et comment donner la touche finale. En définitive on va dire que même si je n’ai pas forcement appris ce que je fais aujourd’hui mais au fur et à mesure je me suis dotée de certains outils puis je me suis lancée. Mon challenge actuel,c’est d’apprendre le métier de la couture de façon professionnelle.

5- Pensez-vous que l’artisanat nourrit son homme ?

OUI et oui l’artisanat nourrit son homme. Dans l’association dans laquelle je suis aujourd’hui, j’ai un repère qui s’appelle monsieur KAMBOU MOUSPHATA qui a fêté ces 30 ans d’artisanat, il n’a jamais eu à travailler dans un bureau, jamais eu à travailler en entreprise, mais aujourd’hui, c’est une référence pour nous dans ce domaine. De mon expérience, ça va faire plus de 5 ans que je suis dans ce métier et franchement, je n’ai pas grand chose à envier aux autres, il faut dire que c’est une passion et quand tu es passionnée, tu y trouves ton compte.

6- Quels sont vos horaires de travail ? Et comment arrivez-vous à trouver un équilibre entre votre vie personnelle et professionnelle ?

Je travaille beaucoup dans le calme donc les matins après avoir déposé ma fille à l’école puis les soirs. Ma vie professionnelle n’empiète pas beaucoup sur ma vie personnelle, j’ai une famille assez compréhensive, nous sommes une famille d’artiste, parce que le père de ma fille est dans le showbiz, il est dans le domaine des artistes donc amoureux de l’art. Par ailleurs, je l’ai contaminé donc il met la main à la pâte et réalise de très jolies boucles d’oreille. Il m’aide à faire des portes-monnaie, des sandales donc je dirai que c’est une cohésion totale, c’est une fusion.

4- Avez-vous suivi une formation d’accessoiriste ?

Une formation d’accessoiriste, je dirai NON tout de suite, mais après oui. J’ai commencé sur le tas lors de mon séjour à Accra vu que je m’étais inscrite pour apprendre un peu l’anglais, de fait lorsque je n’avais pas cours, j’étais dans un centre artisanal tout le temps pour regarder un peu ce que les Ghanéens étaient en train de faire ! Aussi, je peux dire que j’ai la fibre artistique et que je suis artisane dans l’âme, parce que déjà très petite, je faisais un peu de tout : des tresses, de petites choses à la main… D’un premier regard, j’imaginais rapidement comment il fallait commencer, comment améliorer et comment donner la touche finale. En définitive on va dire que même si je n’ai pas forcement appris ce que je fais aujourd’hui mais au fur et à mesure je me suis dotée de certains outils puis je me suis lancée. Mon challenge actuel,c’est d’apprendre le métier de la couture de façon professionnelle.

5- Pensez-vous que l’artisanat nourrit son homme ?

OUI et oui l’artisanat nourrit son homme. Dans l’association dans laquelle je suis aujourd’hui, j’ai un repère qui s’appelle monsieur KAMBOU MOUSPHATA qui a fêté ces 30 ans d’artisanat, il n’a jamais eu à travailler dans un bureau, jamais eu à travailler en entreprise, mais aujourd’hui, c’est une référence pour nous dans ce domaine. De mon expérience, ça va faire plus de 5 ans que je suis dans ce métier et franchement, je n’ai pas grand chose à envier aux autres, il faut dire que c’est une passion et quand tu es passionnée, tu y trouves ton compte.

6- Quels sont vos horaires de travail ? Et comment arrivez-vous à trouver un équilibre entre votre vie personnelle et professionnelle ?

Je travaille beaucoup dans le calme donc les matins après avoir déposé ma fille à l’école puis les soirs. Ma vie professionnelle n’empiète pas beaucoup sur ma vie personnelle, j’ai une famille assez compréhensive, nous sommes une famille d’artiste, parce que le père de ma fille est dans le showbiz, il est dans le domaine des artistes donc amoureux de l’art. Par ailleurs, je l’ai contaminé donc il met la main à la pâte et réalise de très jolies boucles d’oreille. Il m’aide à faire des portes-monnaie, des sandales donc je dirai que c’est une cohésion totale, c’est une fusion.

9- Au vu de votre propre expérience, quelle citation vous vient en tête concernant L’entreprenariat ?

Comme citation, je dirai : la persévérance est un talisman pour la vie. Parce qu’à force de persévérer, on arrive à réaliser tous nos projets, tous nos désirs, on va dire beaucoup de persévérance, beaucoup de prière, faut croire en DIEU, c’est très important et on arrive à bout de ce qu’on veut faire.

10- Quel genre de féline (lionne, Guépard, Jaguar…) êtes-vous ? Pourquoi ?

La lionne ! Parce que j’ai pas mal d’amis qui m’appellent la lionne noire. Donc je dirai que je suis une lionne noire, parce que la lionne est signe de persévérance, elle est signe d’amour, elle est signe de famille et je pense que c’est ce qui me caractérise, en même temps que je suis une fonceuse, j’ai un esprit très créatif, je suis très protectrice aussi.

Michel ADOU