Deux îles attirent notre attention
Au cours de notre balade, nous observons sur une longue distance une île suspendue sur l’eau. Sa taille impressionne car elle est nettement plus grande que les autres que l’on peut voir autour de nous : il s’agit de l’Île Avikam, par ailleurs la plus grande île de l’Afrique de l’Ouest. Nous passons aussi tout près de l’Île aux chimpanzés qui n’abrite désormais qu’un seul chimpanzé rescapé d’un empoisonnement dont ont été victimes tous les autres membres de sa tribu. Malgré ce triste aspect, l’île aux chimpanzés a su garder son histoire et son authenticité. Ce qui la rend incontournable pour une visite dans la région.
Trois cours d’eau qui s’embrassent
Cet eldorado est en plus un point de rencontre entre le Fleuve Bandama, la lagune Tiagba et l’océan Atlantique. C’est ainsi que d’eau douce en eau salée, on note un changement de la couleur de l’eau à l’horizon. Ainsi, en migrant du fleuve à la mer, l’eau passe d’une couleur vert émeraude à une teinte bleue. Un spectacle magnifique à vivre absolument.
L’embouchure, entre l’agitation des vagues et le calme de la lagune
Entre autres merveilles remarquables, il y a l’embouchure d’où l’on observe d’un côté l’océan Atlantique avec des vagues qui se projettent jusqu’à s’apaiser au niveau de la lagune Tiagba qui reste calme et paisible.
Des vestiges du passé…
C’est sous un soleil ardent que nous amarrons sur l’île des pêcheurs, après une marche de deux minutes sur le sable chaud, nous apercevons des enfants qui se baignent et juste en face, les vestiges d’une prison. Seul bâtiment issu de la période coloniale encore visible aujourd’hui. Puis sur le littoral, une fine couche de sable avec des cocotiers entre l’océan et la lagune. On découvre l’ancien Grand-Lahou ou du moins, ce qu’il en reste. Notamment, des vestiges de vieilles habitations que les habitants ont dû fuir précipitamment pendant des nuits où les vagues se faisaient particulièrement hautes.
Ayoka en terre Avikam
Le peuple Avikam est très hospitalier. Il nous a ouvert grandement les portes de sa cité et nous a permis de découvrir ses richesses. Si vous passez par là, vous ne devez surtout pas manquer de goûter à l’attiéké à l’huile rouge accompagné de soupe de poisson et surtout aux crabes poilus, spécialités de la région.
Virginie KOSSONOU