1-Quel est l’âge idéal pour faire des enfants?
Tout est une question de culture, de religion ou de conciliation entre vie professionnelle et vie familiale. La fertilité des femmes est au maximum à 20 ans environ puis elle diminue doucement à partir de 30 ans jusqu’à 35 ans. La chute est beaucoup plus rapide après 35 ans. La chance de concevoir diminue avec l’âge, car la quantité d’ovocytes disponibles diminue avec le temps pour arriver à 0 à la ménopause. Mais même si la ménopause survient en moyenne à 51 ans, la fertilité des femmes est presque nulle après 45 ans. Le taux de fertilité maximal du père est situé entre 30 et 34 ans. Au-delà de 35 à 40 ans, les risques d’infertilité sont augmentés. Si l’on tient compte de l’horloge biologique, « l’âge idéal » pour faire des enfants est avant 35 ans pour les femmes et avant 40 ans pour les hommes. Les parents ont une obligation morale de donner à leur enfant le meilleur départ possible dans la vie. Au fil du temps, l’ovule est de moins bonne qualité sur le plan génétique, avec des risques de fausses couches, d’anomalies chromosomiques, les enfants nés de mères de plus de 35 ans et de pères âgés de plus de 45 ans courent plus de risques que les autres d’avoir des troubles génétiques et neurodéveloppementaux. L’essentiel est de ne pas perdre de temps et donc de chance dans le projet bébé.
2- Docteur j’ai eu 5 (IVG), cela représente-t-il un danger sur ma fécondité au point d’être stérile ?
Dans les pays où l’IVG est légalisée et réalisée dans de meilleures conditions, elle n’est aucunement une entrave à de futures grossesses, les complications liées à l’IVG sont très réduites et le risque de stérilité est tout à fait exceptionnel. Le principal facteur qui peut compromettre votre fertilité n’est pas l’IVG mais votre âge, car la fertilité diminue de façon exponentielle après 35 ans. Viennent ensuite les complications des IST (inflammation pelvienne chronique, adhérences péritonéales, GEU et stérilité secondaire) et certaines maladies comme l’endométriose.
Après une IVG, les femmes connaissent des troubles transitoires des règles. Des synéchies (adhérences des parois utérines), une aménorrhée (absence de règles) risquant de persister si elle n’est pas traitée. Notons enfin que Le risque d’hypotrophie et de prématurité est majoré pour les bébés chez les mères ayant pratiqué 3 ou plus IVG.