De plus en plus, de jeunes femmes choisissent l’entrepreneuriat comme première
option pour réussir leur vie et s’assurer un lendemain meilleur. C’est le cas des éminentes félines que nous avons rencontrées tout au long de l’année 2019. Ce mois, nous vous donnons un bref aperçu du parcours de ces braves femmes que rien n’arrête.
Sandrine Aboua
L’idée de créer “Mesmèches Hair”, a germé du besoin de réaliser son rêve, celui de voler de ses propres ailes. Sandrine Aboua, diplômée en finances, a travaillé dans plusieurs sociétés avant de se mettre à son propre compte. Passionnée de coiffure, elle a investi dans le commerce des mèches naturelles et importées en créant la boutique “Mesmèches Hair”. A la longue, cette jeune chef d’entreprise envisage créer en Côte d’Ivoire une usine de fabrication de perruques de mèches importées
Ina Ahmed Sy Savané
Souriante et accueillante, Ina Ahmed Sy Savané dit Ina La Bouchère, jeune opératrice économique suscite respect et considération dans le monde de la charcuterie, un domaine incontestablement dominé par les hommes. Par son ardeur au travail, elle s’y est faite une place de choix. Elle prouve avec les valeurs qui la caractérisent notamment, le courage, la persévérance et l’amour du travail bien fait, que le métier de boucherie n’est pas seulement l’apanage des hommes.
Bintou Binaté
“Le premier époux d’une femme reste son indépendance”, tel est résumé l’interview de Bintou Binaté, cette autodidacte de 30 ans. Après une vie d’employée, elle s’est lancée dans l’export et l’import dans la franchise avec sa marque “BeeFast”. Au four et au moulin, Bintou confie que la concurrence n’est pas une chose néfaste mais un moyen d’innover et de relever de nouveaux challenges.
Maférima Koné
Maférima Koné s’impose comme le symbole de l’entrepreneuriat depuis sa tendre enfance. Avec plusieurs responsabilités au sein de différentes organisations pour la promotion de la jeune fille, cette businesswoman est une redoutable chef d’entreprise toujours prête à défendre la cause de la femme. Maférima Koné invite les femmes à offrir des opportunités à la gent féminine, surtout aux plus jeunes. Elle les encourage à se valoriser et à mettre en avant leurs compétences.
Hassan Hayek
Connaitre les différentes étapes pour un bon entrepreneur, c’est essentiel avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, tel est le conseil prodigué par Hassan Hayek, “le Vagabond de la Charité” à la faveur de la fête des pères, dans le “spécial Homme” de Féline. Président fondateur de l’association caritative “bénévoles de premiers secours’’ qui vient en aide aux démunis, Hassan Hayek poursuit son bonhomme de chemin dans le domaine social en Côte d’Ivoire.
Yebath Blandine
Révélée à la première édition du “Rendez des audacieuses”, Yebath Blandine, mère de deux enfants, docker au Port Autonome de San-Pedro, nous a livré ses secrets de réussite mais aussi, les réalités rencontrées au quotidien dans l’exercice des ses fonctions occupées en majorité par les hommes. Déterminée, “Maman Docker”, comme l’appelle ses collaborateurs, a réussi à gravir les échelons dans son service.
Christelle Essim
Femme entreprenante et tenace à l’image du Guépard, les caractères auxquels elle, s’apparente, Christelle Essim, présidente et initiatrice des Produits Bassy, joue sa partition dans l’entrepreneuriat en Côte d’Ivoire. Pour elle, elle se doit de travailler et satisfaire les consommateurs avec sa touche personnelle. Christelle Essim entend positionner ses produits comme un label international dans le domaine de l’agro-alimentaire.
Ange Patricia Kanon
A l’image des pionnières danseuses professionnelles, telles que Wèrè wèrè Liking, Marie Rose Guiraud, et bien d’autres, Zota, a le mérite d’ouvrir la liste des danseuses professionnelles à toute une génération. Ce, grâce à ses Master class et à son parcours. Faire de la Danse, un métier à part entière comme toute autre fonction, tel est l’objectif de Ange Patricia Kanon dit Zota.
Khara Keita épouse Bamba
Au lendemain de l’obtention du BTS, Khara Keita épouse Bamba a démarré son activité dans le domaine de la communication. Ses leitmotivs : la Foi, la Force et la Conviction pour mener à bien son aventure entrepreneuriale ont fait d’elle une entrepreneure aguerrie qui en veut toujours plus.
Fatiga-Diané N’Dena
Portée sur la valorisation de la culture locale, précisément sur les étoffes ou parures africaines, Fatiga-Diané N’dena, cette “Jaguar “de l’entrepreneuriat allie aisément sa fonction de responsable des ressources humaines dans une entreprise de la place et celle d’accessoiriste. Débordante d’ima-
gination, Fatiga-Diané N’Dena crée “Wassa Ethnik”, une marque d’articles réalisés à partir du pagne tissé ivoirien. Et pourtant le début de cette aventure s’est avéré difficile même si rien ne garantissait en ce moment, les échelons que gravissent Wassa Ethnik. Mieux, Fatiga-Diané ne cesse d’interpeller la jeune fille à un esprit d’entrepreneuriat: “il faut se lancer même si ce n’est pas évi- dent au début et y croire”.
Fabienne Gbamélé
Elle est belle, élégante et bosseuse. Pour elle, la beauté n’est pas synonyme de paresse et de facilité. Raison pour laquelle elle a mis sur pied le magazine Féline pour valoriser les compétences féminines, mettre en avant les jeunes femmes entrepreneures qui font la fierté du pays et qui impactent leur génération et surtout, pour faire tomber les stéréotypes. Elle, c’est Fabienne Gbamélé, DG de Félin communication et Directrice de publication de Féline webzine.
Marina KONAN