Mois de Mai, mois de Maman !
Ce mois célébrant les mères dans plusieurs contrées nous ramène aux souvenirs d’éminents écrivains tels que CAMARA LAYE avec son poème A MA MERE et YVES NAVARE pour son roman intitulé LA FETE DES MERES.
Mois de Mai, mois de Maman !
Ce mois célébrant les mères dans plusieurs contrées nous ramène aux souvenirs d’éminents écrivains tels que CAMARA LAYE avec son poème A MA MERE et YVES NAVARE pour son roman intitulé LA FETE DES MERES.
BIOGRAPHIE DE YVES NAVARRE
Diplômé de l’École des Hautes études commerciales du Nord (EDHEC), YVES NAVARRE est un écrivain de nationalité française né le 24 septembre 1940 dans la ville de Condom. Il fut cofondateur du Syndicat des écrivains de langue française avec la collaboration de Marie Cardinal en 1976, à côté de cela il exerça dans le domaine de la publicité comme concepteur-rédacteur. En 1980 il eut le prix de CONGOURT pour le jardin d’acclimatation et le prix Amic de l’Académie française en 1992. Ce grand combattant de la littérature mourut le 24 septembre 1994 à Pries en France à l’âge de 53 ans.
BIOGRAPHIE DE CAMARA LAYE
De nationalité guinéenne et né un 1 er janvier 1928 à KOUROUSSA, CAMARA LAYE est un écrivain doté d’un curriculum très garni, il fut le premier ambassadeur du Ghana avec d’autres titres à son actif qui lui ont donné d’embrasser plusieurs postes comme chercheur à l’Institut d’Afrique noire (IFAN) et militant au mouvement d’opposition de SEKOU TOURE. Dans l’optique de toujours faire mieux en demeurant une référence, il parcourut l’Afrique de l’Ouest à la recherche de récits de l’histoire des peuples noirs que racontent les griots avant de mourir le 4 février 1980 à Dakar précisément au Sénégal à l’âge de 52 ans.
“la fête des mères” YVES NAVARRE
Elle s’appelle Claire Brévaille. Le vendredi matin, avant-veille de la fête des mères, sans l’avoir vraiment décidé, elle quitte son appartement de banlieue et laisse un petit mot sur la table de la cuisine : je reviendrai. L’habitude, avec Pierre, son époux, est devenue une manière d’attachement. Ses enfants, Martial, Margot et Marc, ont déjà déserté la maison comme elle a quitté la sienne, rue Louise-Croisé, quand elle a connu Pierre. Ainsi va la vie, qui quitte qui ? Vendredi, samedi, dimanche, Claire Brévaille fera les cent pas avec le vent, dans Paris, seule. Reviendra-t-elle chez elle le dimanche soir pour la réunion de famille, sa fête, la fête des mères ? Les souvenirs font assaut, elle croit partir seule et elle se retrouve nombreuse.
“ CAMARA LAYE ” à ma mère
Femme noire, femme africaine,
Ô toi ma mère, je pense à toi…
Ô Daman, ô ma Mère,
Toi qui me portas sur le dos,
Toi qui m’allaitas, toi que gouvernas mes
premiers pas,
Toi qui la première m’ouvris les yeux aux
prodiges de la terre, Je pense à toi.
Ô toi Daman, Ô ma mère,
Toi qui essuyas mes larmes,
Toi qui me réjouissais le coeur,
Toi qui, patiemment, supportais mes caprices,
Comme j’aimerais encore être près de toi,
Être enfant près de toi !
Femme simple, femme de la résignation,
Ô toi ma mère, je pense à toi.
Ô Daman, Daman de la grande famille
des forgerons,
Ma pensée toujours se tourne vers toi.
La tienne à chaque pas m’accompagne.
Ô Daman, ma mère,
Comme j’aimerais encore être dans ta chaleur,
Être enfant près de toi…
Femme noire, femme africaine,
Ô toi ma mère,
Merci, merci pour tout ce que tu fis pour moi,
DAISY